Le 18 novembre, participez à la lutte contre les abus sur les enfantsLancez des actions comme des conférences à l'école, des road shows, des flash mobs, des événements médiatiques, des congrès et des présentations de films. Et partagez-les sur twitter @coe_children / #EndChildSexAbuseDay |
Avec cette journée, le Conseil de l'Europe veut étendre la prise de conscience et relancer le débat sur la protection des enfants. Cette troisième édition met l'accent sur l'exploitation et les abus sexuels via Internet et les médias sociaux.
Aujourd'hui, les enfants ont accès jour et nuit à Internet, que ce soit à la maison, à l'école ou à l'extérieur. Cela offre, certes, de nombreux avantages pour leur développement et leurs contacts sociaux. Mais, en ligne, ils sont également exposés à des risques. Ils peuvent y voir des images à caractère sexuel, recevoir et partager des messages à caractère sexuel et être exploités ou abusés sexuellement.
Les adolescents d'aujourd'hui sont toujours confrontés aux mêmes 'problèmes' qu'avant : se faire des amis, conserver des amitiés et faire leurs premiers pas amoureux. L'arrivée d'Internet et des médias sociaux a rendu ces simples problèmes de passage à l'âge adulte beaucoup plus compliqués. De nombreux jeunes partagent des images, des vidéos et des messages à caractère sexuel. En général, ces images restent dans l'intimité. Ce n'est toutefois pas toujours le cas, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Les services publics veulent que tout le monde prenne conscience de ce problème et puisse entreprendre les démarches nécessaires lorsqu'un enfant y est confronté. C'est la raison pour laquelle cette initiative s'adresse à tous les parents ainsi qu'à toutes les autres personnes qui veulent protéger nos enfants. Tout le monde doit être informé de tous les risques potentiels en ligne comme le 'sexting' et le 'revenge porn' et de leur impact sur la vie d'un enfant.
Sexting
Dans le cas du sexting, un enfant envoie des photographies/vidéos coquines ou dénudées de lui-même ou d'autres personnes par sms, mail, médias sociaux, webcam ou autre. Généralement, de telles images ne sont envoyées qu'à un partenaire. De nombreux jeunes le font et cela ne doit pas en soi poser problème si ces photos restent uniquement chez les partenaires et que les jeunes font preuve de respect les uns envers les autres. On constate toutefois que des photos de ce type arrivent parfois chez une personne qui n'a aucune relation avec l'enfant, voire chez des personnes qui lui sont totalement étrangères.
Dès qu'un enfant appuie sur le bouton d'envoi, il perd le contrôle de ces images et vidéos. La confiance avec le partenaire peut être brisée, les images peuvent être transférées ou partagées en ligne. De nombreux jeunes ne prêtent pas attention à ce danger. Cela peut être dommageable pour la confiance en soi et être source d'angoisse. Les enfants risquent alors d'être harcelés, rackettés, victimes de chantage et manipulés.
Plus d'informations : www.jedecide.be
Astuces pour les parents
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Revenge porn (vengeance pornographique)
Dans le cas du 'revenge porn', le partenaire diffuse en ligne des photos ou des vidéos à caractère intime ou explicite de l'autre après la fin de la relation. C'est punissable dans notre pays. Différents pays mènent une lutte contre cette vengeance pornographique. Ainsi, la Grande-Bretagne a lancé la première 'Revenge Porn Helpline', qui donne gratuitement des conseils juridiques sur la manière de faire supprimer vos photos sur Internet.
Astuces pour les parentsDes photos ou vidéos à caractère sexuel de votre enfant sont-elles en ligne ?
Comment sensibiliser votre enfant afin qu'il ne devienne pas victime de revenge porn ?
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Pour de plus amples informations, vous pouvez également vous adresser à la Fédération Wallonie-Bruxelles et à Child Focus. D'une part, ils sensibilisent et informent les enfants et les jeunes, les parents et toutes les autres personnes susceptibles d'être confrontées à ces problèmes. D'autre part, ils aident les jeunes qui sont victimes d'exploitation et d'abus sexuels.