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Aujourd’hui a débuté la Semaine de la Médiation. Cet événement, qui existe depuis 2016, est un incontournable pour ceux et celles qui s'intéressent au sujet ou qui sont directement concernés. Cependant, la médiation reste peu connue du grand public. C'est précisément ce à que la Commission Fédérale de Médiation, moteur de la Semaine de la Médiation, souhaite remédier. "Nous voulons faire mieux connaitre la médiation. C’est une procédure qui est dans l’air du temps !”, déclare Peter Coene, président de la Commission. 

Si personne n'aime le conflit, il n’est malheureusement pas toujours possible d’y échapper. En cas de besoin, il est bien sûr possible de faire appel à un·e avocat·e pour saisir la justice. Toutefois, d'autres voies de résolution de conflits existent. C’est là qu’intervient la Commission Fédérale de Médiation (CFM) du SPF Justice qui supervise les médiateurs et médiatrices agréé·e·s dont le rôle, en qualité de tiers indépendants, est d'aider les diverses parties à trouver un accord. 

Accessible à toutes et tous 

"Les médiatrices et médiateurs agréé·e·s doivent suivre un certain nombre de règles", explique Peter Coene. "Nous contribuons à fixer celles-ci et à délivrer les agréments. Parallèlement, nous aidons les citoyen·ne·s à trouver une médiatrice ou un médiateur, car beaucoup ignorent que cette option existe. Par ailleurs, le rôle de médiatrice ou médiatrice est accessible à tout le monde, pas seulement aux avocat·e·s et magistrat·e·s. Les particuliers peuvent tout à fait suivre une formation et obtenir un agrément." 

Leur mission est importante car elle permet d’alléger la charge de travail de nos tribunaux. Mais la question demeure : la Commission est-elle suffisamment connue du grand public ? "Nous sommes déjà très actif·ve·s dans le secteur de la construction. À présent, nous voulons être plus présent·e·s sur le terrain de l’enfance, lors de divorces par exemple.” 

Plus rapide et moins coûteux

"Le scénario idéal, à nos yeux, c’est lorsqu’on parvient à une solution sur mesure en fin de processus", poursuit Johannes Seel, avocat et membre du conseil d'administration de la CFM. "Les parties concernées résolvent, de façon volontaire, le conflit qui les oppose, par le biais de la discussion. La médiation est souvent plus adaptée qu'une procédure judiciaire et, en plus, c’est moins coûteux. Elle est même gratuite pour les à faibles revenus. Quand des personnes passent par la médiation, les deux parties acceptent aussi plus facilement les solutions qui leur sont soumises." 

Si vous êtes à la recherche d’un·e médiateur·rice, n’hésitez pas à consulter le site de la Commission, qui fera bientôt peau neuve en proposant de toutes nouvelles rubriques. Besoin d'aide pour un conflit impliquant des enfants ? Cliquez sur "médiateur familial". Un problème entre deux entreprises ? Vous serez orienté vers des médiateur·rice·s spécialisé·e·s dans ce domaine. "Nous souhaitons devenir LA référence en la matière", ajoute Coene. "C’est une pratique qui est en vogue. Il suffit d'ouvrir un journal pour y voir le mot 'médiation' apparaître presque quotidiennement!" 

La médiation est souvent plus adaptée qu'une procédure judiciaire et, en plus, c’est moins coûteux. Elle est même gratuite pour les à faibles revenus.

Un logo chargé de sens 

Un nouveau logo a, officiellement été dévoilé lors du lancement de la Semaine de la Médiation. Peter Coene précise : "Ce n'est pas un simple dessin,ça symbolise aussi le renouveau. Nous nous voyons comme des ambassadrices et ambassadeurs de la médiation." Son collègue Seel ajoute : "La petite boule vert-jaune représente également la lumière au bout du tunnel. Aujourd'hui, vous pouvez vous retrouver en pleine situation de crise, mais demain est un autre jour. Un avenir meilleur est possible. C’est cette image d’espoir que nous voulons véhiculer."