Cela fait deux ans que le projet FEFI (Finding Education for Female Inmates) a été mis sur les rails. Il s'agit d'un projet multilatéral financé par l'Union européenne et dans le cadre duquel huit pays partenaires ont cartographié les demandes des détenues en matière de formation. Dans notre pays, les prisons de Bruges et de Hasselt y ont pris part, en collaboration avec le consortium d'enseignement WEBROS.

Une étude préparatoire menée dans les pays participants a révélé que l'enseignement prodigué aux détenues est une affaire à part. Les femmes constituent une large minorité au sein de notre population carcérale (moins de 5%). Elles ont un profil et des besoins spécifiques qui nécessitent une offre adaptée. Le contexte familial de ces femmes, leur estime de soi et une approche individuelle sont des conditions connexes importantes pour les motiver à préparer leur réinsertion de manière fructueuse durant leur détention.

Les prisons de Bruges et de Hasselt ont élaboré le projet 'Ladies on the Move' grâce à l'appui et à la collaboration des services de la Communauté flamande. Quelques leçons par petits groupes ont permis aux détenues de travailler le développement de leurs aptitudes à la communication et leur estime de soi et, par ailleurs, d'appliquer les connaissances acquises dans le cadre des cours de sport qui y étaient associés.

La conférence de clôture s'est tenue le 24 septembre dans le bâtiment Waterside, à Bruxelles.  Au cours d'une vidéoconférence, les pays participants ont présenté leurs projets et l'évaluation de ceux-ci. L'après-midi, quelques experts (directeurs de prison, coordinateur sportif, coordinateur stratégique, etc.) ont participé à un débat sur leur vision de la formation pour détenus.

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