La perspective du juge de la famille

Le syndrome d’aliénation parentale (Parental Alienation Syndrome / PAS) est un terme qui a été introduit dans les années 80 par le psychologue américain Richard Gardner. Ce phénomène complexe se présente essentiellement chez des enfants de parents séparés qui entretiennent un conflit permanent, dans le cadre duquel l’influence de l’un des parents amène graduellement l’enfant à rejeter ou à désavouer l’autre parent.

À ce jour, ce sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais reste encore très nébuleux. Certains nient son existence, d’autres ne sont pas d’accord sur ses indicateurs et/ou l’approche appropriée. Dans les faits, les services d’aide, les avocats et les juges y sont de plus en plus confrontés.

Dans ce midi du droit, nous abordons ce thème du point de vue des juges de la famille.

Comment gèrent-ils cette situation ? Que peuvent-ils faire ? Quelle approche privilégier : une approche préventive approfondie, axée sur la prévention des conflits et la médiation ? Ou des mesures civiles, curatives et répressives sont-elles nécessaires ? Quand faut-il tirer la sonnette d’alarme ? Et surtout, quelle est la situation de l’enfant ?

À la veille de la journée internationale de sensibilisation à l’aliénation parentale, nos orateurs abordent ce thème.

Intervenantes   

  • Emma Jaspaert, criminologue, chercheuse postdoctorale à la faculté de droit de la KU Leuven
  • Myriam de Hemptinne, conseillère, juge d’appel de la famille, détachée en qualité de juge du réseau belge et collaboratrice auprès du Bureau Permanent de la Conférence de La Haye de droit international privé

Modératrice    

  • Kim Verbeemen, juriste, Service droit de la famille, DGWL (NL)

Les intervenants s’exprimeront en néerlandais.