Le 13 juillet dernier, Jean-Paul Janssens (président du SPF Justice) et Emmanuelle Vandamme (directeur P&O du SPF Justice) ont visité le Secrétariat de la Commission des jeux de Hasard. La visite guidée et la présentation leur ont permis d’avoir un regard en coulisse sur l’organisation qui veille jour après jour sur les jeux de hasard. Pour ce faire, la Commission formule non seulement des avis au niveau politique, mais elle exécute également des contrôles intensifs sur le terrain et, le cas échéant, impose des sanctions.

Le Secrétariat est au cœur-même de la Commission. Il est composé d’informaticiens, de juristes, de collaborateurs administratifs et d'autres experts. Cet éventail de compétences est indispensable pour assurer un suivi efficace d’un secteur qui est en évolution constante, tant sur le plan technologique qu’au niveau sociétal.

Au cours de leur visite, les mandataires ont reçu une information détaillée sur la lutte contre les sites de jeux illégaux, les missions juridiques, les défis budgétaires, les contrôles sur le terrain ainsi que sur les services rendus aux citoyens, aux professionnels et aux partenaires.

Quelques chiffres clés

  • Le travail juridique de la Commission a doublé au cours des sept dernières années à la suite d’une extension de ses compétences.
  • Depuis 2014, la Commission a reçu près de 18 000 questions. Les questions les plus fréquemment posées concernent la protection des joueurs. Par exemple le cas d’un joueur qui souhaite être exclu des jeux de hasard en raison d’une dépendance au jeu.
  • En 2016, la Commission a effectué 210 inspections sur le terrain. Ce nombre comprend à la fois des contrôles virtuels de sites web et des visites sur le terrain, dans des établissements concernés.
  • Au cours des six dernières années, la Commission a pris plus de 35 000 décisions concernant les licences. Une licence a été octroyée dans 45% des cas.
  • En cas de violation de la loi sur les jeux de hasard, la Commission peut imposer une sanction. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une amende administrative. En 2016, ces amendes s’élevaient à un montant total de plus de 300 000 euros.

Plus d’infos

www.gamingcommission.be