Punir, pour quoi faire ? Sommes-nous en mesure d’exécuter les peines infligées ? Quelles peines voulons-nous en 2020 ? Et quels en sont le sens, la finalité et l'exécution ?

Le débat sur la fixation de la peine fait rage dans les médias à la suite d'un jugement rendu dans une affaire de viol. Le juge a jugé les faits établis mais l'auteur a bénéficié d'une suspension de la peine.

Le Service public fédéral Justice organise le 3 mars 2016, en collaboration avec l'Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC), une grande journée de réflexion sur le thème des peines.

Plusieurs orateurs y présenteront leur vision des 'peines' et de leur exécution à la lumière de l'actualité et de l'avenir (2020).

Quelle place pour la peine ?

Depuis la fin du dix-neuvième siècle, nous nous demandons quand et comment l'autorité doit réagir au comportement des hommes.

Parmi les approches récentes, la peine de travail, la surveillance électronique, la médiation, les travaux d'intérêt général ou encore la formation. Ces mesures relèvent-elles encore de l'approche rétributive ou faut-il faire de la justice restauratrice une simple troisième voie ou le cœur même de notre système ?

Punir, pour quoi faire ?

Même si, à moyen terme, il semble peu probable que l’on cesse de punir les auteurs d'infraction, la question des finalités de la peine demeure. Amender, dissuader, prévenir la récidive, moraliser, signifier publiquement l’interdit pénal, confiner, réaffirmer la puissance de l’État, les objectifs sont innombrables.

Quelles peines en 2020 ?

Outre la question du sens de la peine se pose également celle de l’arsenal des peines : avec quels moyens l'autorité peut-elle sanctionner l'injustice ?

Quelle exécution des peines ?

Si, autrefois, la peine était prononcée par le magistrat et exécutée mécaniquement par le pouvoir exécutif, la stricte distinction entre prononcé et exécution a largement disparu. Le prononcé d’une peine semble aujourd’hui davantage ouvrir sur une période de suivi que sur une exécution scrupuleuse.

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Le programme et les orateurs du colloque

Contact
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Porte-parole du SPF Justice
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