De plus en plus de mineurs sont victimes de chantage sexuel ou « sextorsion ». Cette pratique consiste, pour un maître chanteur, à soutirer aux jeunes de l’argent ou des photos à caractère sexuel. Cette tendance ressort de statistiques internationales de la police. 

Les autorités et leurs partenaires ont déjà pris de nombreuses initiatives, tant au niveau fédéral qu’au sein des Communautés, pour prévenir les abus sexuels et protéger les mineurs.

L’autorité fédérale s’est ralliée à la démarche européenne en ratifiant la Convention de Lanzarote et a approuvé différentes lois pour améliorer l’approche des abus sexuels comme la loi portant sur l’interdiction de résidence en cas de violence domestique, celle pour la protection contre les cyberprédateurs ou le voyeurisme, etc. 

L’importance de la collaboration

Malgré ce cadre légal solide, la lutte contre les abus sexuels (en ligne) sur mineurs représente un important défi pour tous les acteurs concernés.

Une approche structurée, intégrée et intégrale est essentielle. Cette stratégie se traduit par une étroite collaboration entre tous les acteurs. En témoignent :

  • le protocole de collaboration en matière de prévention de la maltraitance de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • le protocole « kindermishandeling politie-justitie en welzijn » en Communauté flamande
  • l’étroite collaboration avec les organisations non gouvernementales comme Child Focus et l’ECPAT
  • le soutien de la lutte contre la maltraitance des enfants au niveau européen et international

Trouver de l’aide

La campagne de sensibilisation d’Europol a pour but de prévenir les jeunes des dangers et surtout de leur faire savoir qu'ils ne sont pas seuls. Il y a des gens prêts à les aider !

Le SPF Justice soutient cette campagne : dites non et brisez le silence !

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