Différents aspects sociaux ont (in)directement un impact sur la politique de maintien et de gestion de la sécurité et appartiennent aux compétences réparties au niveau de différents niveaux politiques.

La sécurité n’est donc plus uniquement une affaire des Ministres fédéraux de l’Intérieur et de la Justice. La politique fédérale de sécurité ne peut être fructueuse que moyennant la collaboration des communautés et régions. Il est dès lors important que les gouvernements des communautés et régions dirigent, en concertation, la politique de sécurité.

La Conférence interministérielle a décidé d’établir deux groupes de travail.

  • Le premier groupe de travail élaborera une nouvelle note-cadre de sécurité qui doit trouver ses bases dans une vision plus large de la sécurité où l’accent est mis sur une approche intégrale et intégrée de la problématique. Par l’implication de tous les niveaux de pouvoir, la note-cadre peut constituer la base à tous les plans de sécurité suivants.

  • Le deuxième groupe de travail développera une politique plus efficace et plus efficiente en matière d’exécution des peines, où une collaboration étroite et transparente avec les régions et communautés est exigée. Les travaux se baseront sur les feedbacks des débats bilatéraux qui se tiendront entre le Ministre de la Justice et les autorités compétentes. La problématique de la délinquance juvénile sera intégrée.

En rapport avec le plan d’action du Gouvernement concernant les évènements survenus à Bruxelles, il a été convenu de développer, en concertation avec les communautés et les régions, les actions nécessaires et dans ce cas, de procéder au suivi au départ de la Conférence. Le suivi commun de la problématique particulière du décrochage scolaire fait partie de ce cadre. La Région bruxelloise prendra l’initiative de réunir tant le Gouvernement fédéral que les deux Communautés.

En ce qui concerne les centres fédéraux de détention pour mineurs, le protocole d’accord de novembre 2008 entre les Communautés et le Gouvernement fédéral prévoit un groupe de suivi. Ce dernier fournira à la Conférence un état de la situation. La Justice prend l’initiative en la matière.

Les points précités seront traités lors de la prochaine Conférence Interministérielle de juin 2010.