Le vendredi 22 février 2013 à 14 heures le procès dans l’affaire De Gelder démarrera définitivement devant la Cour d’Assises de Flandre orientale. Les services d’accueil des victimes des Maisons de justice assistent les victimes et leurs proches pendant le procès.

Le lundi 18 février débuta par la désignation des membres du jury. La Cour prend son véritable départ vendredi prochain par la lecture de l’acte d’accusation par le ministère public, suivie de l’acte de défense par le conseil de De Gelder. Le lundi 25 février 2013 aura lieu l’audition de l’accusé, Kim De Gelder.

La date prévue pour la fin du procès est évaluée au 22 mars 2013. Pour les victimes, les proches et pour toutes les parties concernées ce seront quatre longues semaines difficiles. La confrontation entre les victimes et leurs proches d’un côté et Kim De Gelder de l’autre sera à nouveau très dure.

Après l’audition de l’accusé par le Président de la Cour, les témoins seront entendus, appelés respectivement par le ministère public, les parties civiles et l’accusé. Pour beaucoup ceci suscitera de grandes émotions. Entendre les témoignages de personnes qui étaient sur place lors des faits, les déclarations des experts, les communications des parties concernées, comme les parents et les puéricultrices, peut être très confrontant et soulever une lourde charge émotionnelle pour toutes les personnes présentes.

Plus de 4 ans

Les assistants de justice du Service d’accueil des victimes de la Maison de Justice de Termonde assisteront les victimes et leurs proches aussi bien avant, pendant qu’après les audiences.  Ils font cela déjà depuis plus de 4 ans dans cette affaire.

C’est ainsi qu’ils ont apporté leur assistance aux différentes parties civiles lors de la lecture du dossier pénal et pendant les chambres du conseil décidant le renvoi aux Assises.

En collaboration avec le parquet du procureur du Roi de Termonde et le Service d’aide aux victimes plus de 26 lettres d’information ont été diffusées aux parties civiles et aux personnes préjudiciées enregistrées. Chaque fois que se produisait un nouveau développement dans la procédure judiciaire, ils en étaient informés immédiatement. A l’approche du procès d’assises une offre individuelle d’assistance a été adressée à chaque partie civile par le Service d’accueil des victimes. Cela suscita de nombreuses réactions.

L’accueil des victimes et les maisons de justice

Les Maisons de Justice érigées en 1999 dans chaque arrondissement judiciaire, dans le but premier de combler le fossé entre la justice et le citoyen, prouvent par cette intervention dans l’affaire Kim De Gelder leur importance sociale. Depuis l’affaire Dutroux et la création des Maisons de Justice le même poids est accordé aux droits des victimes et aux droits de l’inculpé. Ces droits des victimes sont : le droit à un traitement correct, à recevoir et donner des informations, à une assistance juridique, à la réparation du dommage, au soutien et à l’assistance ainsi qu’à la protection de la vie privée. Les assistants de justice du Service d’accueil des victimes peuvent vous donner une information spécifique sur votre dossier individuel, tant au cours de la procédure pénale qu’au cours de l’exécution de la peine.  Ils peuvent vous apporter l’assistance nécessaire dans les moments émotionnellement difficiles ou coordonner et organiser cette assistance.

L’accueil des victimes n’est qu’une des quatre missions des Maisons de Justice.

Les trois autres sont:

  • Les missions civiles (dans les affaires civiles l’assistant de justice est chargé de la réalisation d’études sociales. Il effectue à la demande d’un magistrat une étude sociale relative à la situation familiale dans les procédures ayant trait à l’exercice conjoint de l’autorité parentale et au droit aux relations personnelles avec l’enfant. Il informe les magistrats à propos de l’hébergement de l’enfant, de l’autorité parentale, des arrangements proposés, etc.)
  • L’accueil social de première ligne. (Les assistants de justice donnent de l’information dans les domaines pour lesquels les Maisons de Justice sont compétentes et renvoient si nécessaire vers des services spécialisés et compétents)
  • Les missions pénales (La médiation pénale, le suivi des alternatives à la détention préventive, le suivi des mesures probatoires, le suivi des peines de travail autonomes, le suivi des libérés à l’essai dans le cadre de l’internement de personnes présentant un trouble mental,  le suivi des différentes modalités pour libérer des détenus anticipativement, temporairement et sous contrôle, comme la libération conditionnelle, la surveillance électronique et la détention limitée) 

Pour plus d’informations

Iris Naessens

Directrice de la Maison de Justice de Termonde

Leopold II laan 44, 9200 Dendermonde

Tel.: 052 25 33 57

GSM: 0485 54 47 95

Sandra Reisse

Responsable des relations avec la presse pour les maisons de justice

GSM : 0473 811 319