Communiqué vice-première ministre et ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx et ministre de la Justice Annemie Turtelboom

imgCe 6 mai 2014, le FPC de Gand ouvre solennellement ses portes. Depuis l’été, le centre dispose de 272 places pour des internés, des personnes qui nécessitent des soins psychiatriques spécialisés mais qui en raison d’un risque sécuritaire ne peuvent pas aller dans un centre psychiatrique habituel. « Avec l’ouverture de ce centre, les internés reçoivent pour la première fois l’aide dont ils ont besoin depuis des années. » explique la ministre de la Justice Annemie Turtelboom. Dans une phase ultérieure, un centre professionnel devra aussi évaluer qui peut être pris en charge ou pas. La ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, parle d’un tournant dans l’accueil des internés : « Ce nouveau centre pourra recevoir des internés dans un cadre thérapeutique plus adapté à la spécificité de leurs besoins que l’offre des hôpitaux psychiatriques. »

imgDispenser un traitement psychiatrique adéquat dans un environnement sécurisé permettra au terme du traitement d’envisager une réintégration dans le circuit régulier des soins. Brièvement dit, c’est l’objectif du Centre de psychiatrie légale qui vient de s’ouvrir à Gand.

L’accent est mis sur les soins. 21,5 temps plein sont prévus pour 30 lits. Le coût lié à la sécurité représente à peine 7% du coût total ; il s’agit de 29,7 millions sur base annuelle. La ministre de la Justice Annemie Turtelboom : « C’était un choix très conscient que de mettre l’accent sur les soins et moins sur la sécurité. Ce n’est que par l’intermédiaire des soins que les personnes internées pourront se réintégrer dans la société et ainsi diminuer les risques de rechute. »

Partenaires des soins

imgLe FPC de Gand sera exploité par le groupe Parnassia. C’est une des plus grandes institutions de soins en santé mentale aux Pays-Bas ; elle compte plus de 8000 collaborateurs. L’expérience prouve que les programmes de traitement sur mesure entraînent moins de récidive qu’une peine de prison sans soins supplémentaires. La vice-première ministre et ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx : « C’est exactement ce que nous voulons avec le centre de Gand. Les internés qui recevront un traitement sur mesure auront moins de risque de récidive et plus de chances de réintégrer la société. »

Circuit de soin

imgEn outre, cette démarche s’inscrit dans la réforme des soins de santé mentale qui vise à offrir aux patients une offre de soins globale et intégrée via un réseau de partenaires. Toujours selon la ministre : « C’est un chaînon essentiel et indispensable dans la réforme des soins en santé mentale ».

Tous les internés ont droit à des soins adaptés à leur situation spécifique. Trop d’internés séjournent encore aujourd’hui en prison. Sans les soins dont ils ont vraiment besoin, leur réintégration est difficile.

Centre Pieter Baan

imgCette ouverture représente un réel progrès pour les internés de Flandre. D’ici quelques années, le FPC d’Anvers pourra aussi accueillir 180 internés. « Avec cette étape importante, les perspectives en ce domaine se dégagent. » souligne la ministre de la Justice Annemie Turtelboom. « Dans une prochaine étape, notre pays aura besoin d’un centre similaire au centre Pieter Baan des Pays-Bas, où lors de la phase judiciaire, il est spécifié si une personne peut être admise ou pas. C’est aujourd’hui la prochaine mission. »

Plus d’infos

  • Margaux Donckier

    Porte-parole Annemie Turtelboom – 0478 32 47 97
  • Katleen Sottiaux

    Porte-parole Laurette Onkelinx – 0473 94 29 63

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© Stephen Vincke / Service Communication / SPF Justice

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